Description :
Les tours littorales, l’une des représentations figurées les plus représentative de la Corse, présentent des intérêts historique et architectural remarquables. Edifiées pour beaucoup durant le 16es, elles participent au système défensif mise en place par l’autorité génoise, essentiellement dans le cadre de la lutte contre les « incursions barbaresques », ces corsaires venus le plus souvent des côtes d’Afrique du Nord. Après avoir évoqué le contexte historique dans lequel ces bâtiments ont été édifiés, nous aborderons le thème, dans un site offrant un point de vue remarquable, des différentes tours littorales ayant constitués le maillage défensif du golfe d’Ajaccio. Enfin, en nous appuyant sur l’exemple de la tour de la Parata, nous évoquerons les modalités de construction et les caractéristiques techniques de ces bâtiments qui composent le paysage littoral de la Corse depuis plus de 500 ans. Encadrement par un docteur en archéologie du Laboratoire Régional d’Archéologie Durée 1/2 journée, niveau facile (80 mètres de dénivelé) Nombre de participants : 20 maximum Inscription : Laboratoire régional d’archéologie 06 18 65 59 12 Rdv devant la maison d’accueil du site de la Parata
Description Longue :
Grand site de la Parata / Îles Sanguinaires Ouverture du site au public, entrée libre Patrimoine naturel et culturel fort de la ville d’Ajaccio et de la Corse, les îles Sanguinaires sont classées depuis 1974 au titre de la loi du 2 mai 1930 sur la protection des sites. En 1995, ce classement s’étend à la Pointe de la Parata et sa tour génoise, faisant aujourd’hui de l’ensemble un vaste espace protégé, « Figure de proue » de l’entrée de la ville. L’extrême beauté des lieux, le caractère emblématique qu’il revêt pour les Corses et les visiteurs, ainsi que de son caractère exceptionnel du point de vue environnemental en font un lieu unique. Le patrimoine architectural et l’histoire du site sont tout aussi riches avec, sur Mezu Mare, la plus grande des îles de l’archipel des Sanguinaires, la Tour carrée (1550), les vestiges d’un Lazaret (1807), un sémaphore désarmé (1865), le célèbre phare (1845) des « Contes du Lundi » d’Alphonse Daudet, et, à l’extrémité de la Pointe de la Parata, une Tour Génoise (1608).